Nous sommes une famille-éducatrice

Bienvenue !

J'ouvre le bal avec une première publication pour parler un peu plus de mon parcours. Ce parcours, parsemé de choix alternatifs, qui m'a conduit là où j'en suis aujourd'hui : maman-éducatrice avec un background en éducation, spécialiste de l'éducation à la maison.

Quand on choisit d'avoir une famille, on a des choix à faire. Beaucoup de choix : sur l'éducation, l'attitude parentale, l'alimentation, le sommeil, le mode de garde ...

Je n'ai jamais été du genre à faire un choix "parce que tout le monde fait comme ça".

C'est même un peu le contraire ! Si la majorité fait un choix, ça m'incite encore plus à le remettre en question.

Pourtant, je n'ai pas été éduquée à la maison moi-même quand j'étais enfant, en France. Ma grand-mère était même enseignante en maternelle donc j'ai été à l'école très jeune, vers 3 ans.

Je ne connaissais pas d'autres enfants non scolarisés, je n'avais même jamais réfléchi ou pensé à l'éducation alternative.

C'était un peu comme un non-choix, une option inconnue.

Mais je savais une chose. J'allais être une maman proche de mes enfants : j'ai envie de les voir grandir, de partager leur vie, de profiter de notre vie ensemble.

De mettre en œuvre une parentalité proximale.

De suivre mon intuition.

S'en est alors suivi le choix de : faire du cododo, allaiter à la demande, pratiquer le portage, la communication non-violente, favoriser le jeu libre, l'exploration de la nature...et d'autre choix plus controversés, comme choisir une vaccination raisonnée, réfléchie ou encore avoir un régime végétarien.

Puis, par hasard, je découvre l'éducation à la maison, dans un contexte universitaire, en étudiant en maîtrise.

C'est tout un nouveau monde qui s'ouvre... C'est possible, ça existe et plein de familles font ce choix.

Les enfants sont instruits mais également écoutés, heureux, respectés dans leurs limites, leurs besoins et leur rythme.

Mais, est-ce que c'est possible POUR NOUS, dans notre propre contexte familial ?

Lorsque ma fille naît, je profite du congé parental. Puis à l'âge où les enfants entrent généralement en garderie, je ne vois pas pourquoi on se séparerait. J'étudie un peu, je travaille un peu mais notre organisation fonctionne alors on continue.

Et on a jamais arrêté. De continuer à (vouloir) être ensemble.

Un 2e enfant. Un déménagement à l'étranger. Pourquoi s'arrêter?

Un 3e enfant. Là, on n'y pense plus vraiment, ni à l'école, ni à la garderie.

Bien sûr, on parle parfois de l'école avec nos enfants : voudrais-tu essayer ? As-tu envie ?

Pour l'instant, non. On verra, peut être plus tard.

Bien sûr, ce n'est pas facile tous les jours. Je suis parfois fatiguée, il y a des défis, des questionnements.

Mais n'est-ce pas aussi le cas avec des enfants scolarisés?

Il y a d'autres raisons, des raisons propres à mes enfants, qui font que l'éducation à la maison, sur le long terme, est un choix pertinent et réfléchi. Mais ce sera pour un autre post.

Nous sommes une famille-éducatrice.

Ce n'est plus un non-choix, c'est LE choix qui nous

convient

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